Séminaire du mardi - 24 septembre 2019

Le mardi 24 septembre 2019, Ruth Dassonneville, professeure au département de science politique de l'Université de Montréal, présentera les résultats d'une étude, menée avec Stephen Quinlan et Ian McAllister, sur l'écart de popularité entre les femmes et les hommes chefs de partis dans près de 50 États.

 

Titre : La popularité des femmes chefs de partis à travers le monde

 

Résumé : Les femmes sont réputées être victimes d’un biais lié au genre dans la sphère politique. Toutefois, les travaux qui analysent les déterminants du choix électoral ne laissent guère à penser qu’il existe un coût électoral véritable associé au fait d’être une femme. Cependant, l’absence d’effet sur le vote n’exclut pas la possibilité que les femmes candidates puissent souffrir de perceptions biaisées ou qu’elles puissent être moins appréciées que leurs homologues masculins. De plus, les études antérieures s’étant intéressées aux femmes candidates de manière générale plutôt qu’aux femmes occupant des postes dans les hautes instances du pouvoir, celles-ci courent le risque de sous-estimer l’impact des stéréotypes de genre sur l’évaluation des femmes politiques par les citoyens. Dans cet article, nous cherchons à déterminer, de manière plus définitive, si les femmes sont moins populaires que les hommes dans l’arène politique. Dans ce but, nous mobilisons des données provenant du Comparative Study of Electoral Systems (CSES) afin d’analyser les différences de genre dans l’évaluation de leaders politiques à travers le monde. Notre base de données couvre plus de 600 dirigeants politiques dans 46 États, ce qui rend possible une analyse approfondie unique de la popularité des leaders en fonction de leur sexe.

 

Où? Quand?

Pavillon Lionel-Groulx

Université de Montréal

Local C-4145

12h-13h

 

This image has an empty alt attribute; its file name is Logos.jpg

Ce contenu a été mis à jour le 19 septembre 2019 à 16 h 12 min.

Commentaires

Laisser un commentaire